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Souvent confondue avec la rénovation, la réhabilitation des bâtiments nécessite une attention toute particulière ! Et pour cause, là où la rénovation peut inclure des moyens destructifs, la réhabilitation nécessite quant à elle de conserver le bâtiment ainsi que son style intact, le tout en l’adaptant au confort actuel et en boostant ses performances énergétiques. Il y a donc une amélioration de l’existant sans destruction. La réhabilitation des bâtiments est par conséquent complexe et minutieuse. Avec notre expertise en BTP (audit technique de bâtiment, diagnostic de structure …) vous dévoilent les pièges à éviter pour que votre chantier se passe dans les meilleures conditions possibles.

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Piège n°1 : confondre rénovation et réhabilitation des bâtiments

Nous l’avons vu précédemment, il s’agit bien de pratiques distinctes ! Par conséquent, il est primordial de s’en tenir à de la réhabilitation de bâtiment et de ne pas se lancer dans des travaux relevant quant à eux de la rénovation. Le cas contraire, les coûts, matériaux et délais ne seraient pas les mêmes et le projet prendrait un tout autre aspect.

Il faut savoir qu’une réhabilitation des bâtiments peut intervenir à différents niveaux (très légère, lourde ou encore exceptionnelle). Un cahier des charges et des clauses (CCT, CSS, …) clairs et exhaustifs éviteront ainsi tout débordement et permettront d’optimiser vos coûts. Ne négligez aucun point et n’hésitez pas à faire appel à un bureau d’études audit énergétique pour toutes questions complémentaires ! Vous éviterez les frais supplémentaires, les mauvaises surprises ou les écarts non-inclus dans une réhabilitation.

Piège n°2 : ne pas réaliser de diagnostic de structure/de l’existant

Avant toute chose, il est indispensable de bien connaître l’existant (consommation, équipements, structure, etc.). En effet, qu’importe votre chantier, vous devez impérativement savoir quelles sont les bases actuelles afin d’éviter de mauvaises surprises lorsque le chantier aura débuté. Nous vous conseillons donc d’avoir recours à des services tels que le diagnostic de structure. D’autre part, puisqu’il s’agit ici d’une réhabilitation des bâtiments, les diagnostics non-destructifs sont à privilégier comme l’analyse au radar de structure ou encore le sondage par Ferroscan. COSSATURE intervient d’ailleurs fréquemment pour ces différents besoins.

Piège n°3 : ne pas respecter les normes énergétiques, structurelles ou relatives à l’urbanisme en matière de réhabilitation

La réhabilitation des bâtiments est un projet spécifique nécessitant une organisation toute particulière. Vous serez par conséquent confronté à diverses normes :

  • Énergétiques puisqu’il s’agit de l’un des enjeux majeurs de la réhabilitation (DPE, RT, BBC…),
  • Structurelles si votre bâtiment est réhabilité pour un usage différent (maçonnerie, antisismique…),
  • Relatives à l’urbanisme puisqu’il s’agit de respecter un certain cadre environnemental (PLU, …).

Tenez-vous régulièrement informer de vos obligations légales et de l’évolution des normes en vigueur. En complément, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des organismes de référence.

Piège n°4 : s’entourer de professionnels non qualifiés pour la réhabilitation des bâtiments

S’il s’agit pour certains d’une évidence, il est essentiel de rappeler que certaines entreprises sont en effet reconnues pour leurs travaux dans le neuf et n’interviennent jamais sur des structures existantes. Pour un travail efficace et respectueux de vos contraintes, privilégiez donc un spécialiste de la réhabilitation ! Vous savez désormais quels sont les pièges à éviter lors d’une réhabilitation des bâtiments ! Vous avez besoin d’informations complémentaires, d’une expertise lors d’un sinistre sur bâtiment ou encore d’une inspection télévisée des réseaux d’assainissement ? Contactez les experts COSSATURE !

Réhabilitation de bâtiments : les pièges à éviter

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Piège n°5 : Sous-estimer les coûts

Sous-estimer les coûts constitue un piège courant dans la réhabilitation des bâtiments. Or, cela peut entraîner des conséquences financières importantes. Ce problème survient souvent lorsque le budget initial ne prend pas en compte les imprévus ou sous-évalue les dépenses réelles. La complexité des travaux, les surprises cachées derrière les murs anciens, ou encore les modifications de projet en cours de route peuvent faire grimper les coûts bien au-delà des estimations initiales.

Pour éviter ce piège, il s’avère essentiel d’effectuer une évaluation détaillée et réaliste des coûts. Mais aussi, il convient d’inclure une marge pour les imprévus. Pour éviter une telle péripétie, cela implique de travailler avec des professionnels expérimentés capables d’identifier les potentiels défis et de fournir des estimations précises. Ainsi, vous pourrez assurer une gestion financière solide du projet de réhabilitation. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez COSSATURE, un bureau d’études de sondages de structures !

Piège n°6 : Mal planifier sa réhabilitation de bâtiment

Une planification inefficace désigne un autre écueil majeur dans les projets de réhabilitation des bâtiments. En l’occurrence, cela peut conduire à des retards significatifs et à une augmentation des coûts. Ce piège se manifeste lorsque les délais, les ressources nécessaires et les étapes du projet ne sont pas correctement anticipés ou coordonnés. L’absence d’un planning détaillé peut alors entraîner des conflits d’agenda entre les différents corps de métier. De même, cela peut amener une gestion désordonnée des matériaux et un manque de synchronisation dans l’avancement des travaux.

Pour éviter ce problème, il s’avère indispensable de développer un plan de projet exhaustif. Celui-ci doit prévoir un calendrier précis, une répartition claire des tâches et une coordination rigoureuse entre tous les intervenants. Une bonne planification permet de minimiser les interruptions, d’optimiser l’utilisation des ressources et de garantir une progression fluide et efficace.

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Piège n°7 : Choix inappropriés pour les matériaux

Un choix inapproprié des matériaux dans un projet de réhabilitation des bâtiments peut compromettre la qualité, la durabilité, et l’esthétique de l’ouvrage final. Ce piège se présente lorsque les matériaux sélectionnés ne sont pas adaptés aux contraintes spécifiques du projet, comme l’environnement, l’utilisation prévue de l’espace, ou les exigences réglementaires.

A propos, utiliser des matériaux de faible qualité pour réduire les coûts immédiats peut entraîner des réparations fréquentes et coûteuses à long terme. Par ailleurs, négliger l’harmonie esthétique ou les propriétés techniques des matériaux peut affecter l’aspect final du bâtiment et sa fonctionnalité.

Pour éviter ce piège, il est essentiel de réaliser une sélection minutieuse des matériaux. Celle-ci doit se baser sur une évaluation approfondie de leurs performances et de leur compatibilité avec le projet. De même, il convient de considérer leur impact sur le budget et l’environnement du bâtiment réhabilité.

Piège n°8 : Gestion inefficace des déchets

La gestion inefficace des déchets lors d’une réhabilitation des bâtiments représente un piège supplémentaire. Or, cela n’est pas sans conséquence. En effet, cela peut entraîner des surcoûts et des impacts environnementaux négatifs. Ce problème surgit lorsque la planification du tri, de l’évacuation et du recyclage des matériaux est négligée. Sans une stratégie adéquate, les déchets peuvent s’accumuler sur le chantier. Cela peut d’ailleurs entraver les travaux et augmenter les risques d’accidents.

De plus, l’élimination inappropriée des matériaux peut entraîner des amendes et des frais supplémentaires, sans parler de la perte d’opportunités de réduire les coûts grâce au recyclage. Pour surmonter ce défi, il est conseillé d’adopter une approche proactive en matière de gestion des déchets. Pour ce faire, intégrez des pratiques de tri et d’élimination responsables dès le début du projet. Planifiez aussi la récupération des matériaux réutilisables et recyclables. Cette démarche contribue à la durabilité du projet et à la protection de l’environnement.

Piège n°9 : Sous-estimer l’importance de l’isolation

Minimiser l’importance de l’isolation avant une réhabilitation des bâtiments peut entraîner des répercussions considérables sur le confort, la consommation énergétique et l’empreinte environnementale des édifices. Une isolation insuffisante amène effectivement des pertes de chaleur en hiver et une chaleur excessive en été. Les conséquences sont alors doubles : une augmentation de la demande en chauffage et en climatisation. Et in fine, cela induit une hausse des coûts énergétiques.

De plus, une mauvaise isolation peut causer des problèmes d’humidité, de condensation et de qualité de l’air intérieur. Or, cela affecterait la santé et le bien-être des occupants. Pour la réhabilitation des bâtiments, il convient donc d’investir dans une isolation de qualité. Celle-ci doit se montrer adaptée aux spécificités du bâtiment, en tenant compte des dernières normes en matière d’efficacité énergétique. A savoir, cela améliore non seulement le confort mais contribue également à la protection de l’environnement. Et cerise sur le gâteau, cela amène une réduction des factures d’énergie sur le long terme.

Piège n°10 : Une communication défaillante

Une communication défaillante au sein d’une réhabilitation des bâtiments peut engendrer une cascade de problèmes. Cela peut alors compromettre l’efficacité et la réussite du projet. Sur certains projets, les informations ne circulent pas correctement entre les différentes parties prenantes. Les architectes, les ingénieurs, les entrepreneurs et le client communiquent parfois de manière peu efficiente. Or, l’absence de communication claire et régulière peut conduire à des malentendus et des erreurs dans l’exécution des travaux. Et in fine, cela a toutes les chances d’amener des dépassements de délais et de coûts.

Pour éviter cette situation, vous devez établir dès le début du projet des canaux de communication efficaces. Les réunions régulières sont par exemple importantes tout comme les rapports d’avancement. Malgré une bonne communication, les imprévus peuvent arriver. Cela étant dit, ils auraient toutes les chances d’être résolus rapidement grâce à une transmission fluide de l’information.

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Piège n°11 : Négliger l’impact sur le voisinage

Négliger l’impact d’une réhabilitation des bâtiments sur le voisinage peut créer des tensions, des plaintes et même des litiges. Et cela est susceptible d’affecter le bon déroulement et l’image du chantier. Comme vous le savez, une réhabilitation des bâtiments va engendrer des nuisances, telles que du bruit, de la poussière, des vibrations et d’autres perturbations. Le piège serait alors de ne pas les anticiper ou de mal les gérer.

Par exemple, une communication insuffisante avec le voisinage pourrait amener certains problèmes. En l’occurrence, nous vous conseillons de communiquer sur la durée des travaux, les mesures d’atténuation des nuisances, etc. Pour éviter tout problème, il faut donc planifier les travaux en tenant compte de leur impact sur l’environnement immédiat. De plus, vous devez informer les riverains dès les premières étapes du projet. Et si besoin, la mise en œuvre des stratégies pour minimiser les désagréments sera bénéfique. Pour résumer, une approche respectueuse et proactive vis-à-vis du voisinage favorise une coexistence harmonieuse pendant la réhabilitation des bâtiments.

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Piège n°12 : Manquer de flexibilité

Manquer de flexibilité par rapport à une réhabilitation des bâtiments peut conduire à des difficultés importantes. Cela peut s’avérer carrément critique face à des imprévus ou des demandes de modifications tardives. Or, les bâtiments anciens peuvent révéler des surprises nécessitant des ajustements dans les plans ou les matériaux. Une approche inflexible peut également limiter les opportunités d’améliorer le projet en fonction des retours ou de nouvelles exigences réglementaires. Pour éviter ces problématiques, nous vous suggérons d’adopter une planification ouverte. Prévoyez notamment des marges pour les ajustements. Cela permet de garantir que le projet final réponde au mieux aux besoins et attentes.

Piège n°13 : Oublier la sécurité sur le chantier

Négliger la sécurité sur un chantier de réhabilitation de bâtiment peut avoir des conséquences graves. Cela peut aboutir à des accidents, des blessures, ou même des décès. Or, lorsque les mesures de sécurité ne sont pas correctement maintenues ou respectées, cela met clairement en danger les travailleurs, les visiteurs voire même le voisinage. L’absence de formation adéquate sur la sécurité peut aboutir à cette extrémité. Il en va de même pour le manque d’équipements de protection individuelle et le non-respect des procédures de sécurité.

Pour écarter toute péripétie, il est important de prioriser la sécurité en intégrant. Pour ce faire, il convient d’employer des pratiques de travail sûres et de fournir la formation nécessaire. Et de manière constante, il convient de veiller à l’utilisation des équipements de protection. La sécurité sur le chantier est une responsabilité partagée. Un engagement continu s’avère nécessaire pour prévenir les accidents et protéger la santé de tous les intervenants.

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Piège n°14 : Manque de suivi

Lors d’un projet de réhabilitation de bâtiment, un manque de suivi peut entraîner une baisse de la qualité des travaux. De même, cela est susceptible d’engendrer des dépassements de coûts. Ce phénomène survient lorsque les projets ne sont pas régulièrement évalués. Sans suivi constant, des écarts peuvent s’accumuler sans détection ni correction. Sans un contrôle continu, des erreurs peuvent passer inaperçues jusqu’à ce qu’elles deviennent coûteuses à rectifier. Un suivi rigoureux assure que le projet reste sur la bonne voie, respecte les normes de qualité et répond aux attentes. De surcroît, cela diminue les risques d’erreurs et de retards.

Piège n°15 : Bâclage du contrôle qualité

Bâcler le contrôle qualité durant une réhabilitation des bâtiments peut sérieusement compromettre l’intégrité, la sécurité et la durabilité des ouvrages. L’inspection des travaux et la vérification de leur conformité s’avèrent effectivement indispensables. Sans un contrôle qualité rigoureux, des défauts de construction, des erreurs de matériaux ou des non-conformités aux normes peuvent passer inaperçus. Or, cela entraînerait des coûts élevés de réparation ou de modification ultérieures.

Assurer un contrôle qualité minutieux à chaque étape du projet garantit que la réhabilitation des bâtiments réponde aux attentes en termes de performance, d’esthétique et de sécurité. Dans le cadre d’une réhabilitation des bâtiments, vous pouvez alors solliciter COSSATURE. Lors d’un tel projet, nous pouvons mener diverses missions pour vous : diagnostic pathologique des matériaux, diagnostic de structure, audit énergétique, etc. N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande !

5 Replies to “Réhabilitation de bâtiments : les pièges à éviter”

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